Vendredi le 3 décembre,
Une longue journée m'attend. Les derniers préparatifs du dévoilement des résultats de Centraide... Le tirage des prix gracieusement offerts par les commanditaires., Une activité donc, mondaine mais sans prétention, histoire de terminer une campagne en beauté.
Inutile de vous dire que le jour du diner des retraités qui a eu lieu mercredi le premier décembre, je n'avais pas l'indice du bonheur très élevé. sachant que l'objectif ne serait pas atteint, lors de la campagne 2010. J'ai pourtant appris au cours des années à ne pas me stresser avec les résultats ni même de l'énergie à déployer pour y arriver. Mais qu'on le veuille ou non, pas facile de ne pas atteindre la barre qui permet de dépasser l'objectif et assumer une campagne réussie.
Le diner des retraités est une activité traditionnelle et demeure un événement privilégié pour que les compagnons et compagnes de travail puissent se rencontrer dans une atmosphère bon enfant. Une activité de retrouvailles, que j'anticipe de vivre dans les années futures de l'autre côté de la table....
La récolte de donations auprès des retraités a été la plus grosse depuis que je participe à ce beau témoignage de reconnaissance aux anciens et je les en remercie. J'en ai profité pour leur annoncer mon retrait de la direction de la campagne Centraide au RTL, tout en présentant Roxann Mongeau à ses futurs donateurs, évidemment avant d'avoir fait tiré de traditionnelles casquettes et prix que je reçois des fournisseurs en commandites. Merci à tous les valeureux retraités qui sont les heureux survivants d'une culture d'entreprise des plus honorable. Longue vie à eux et bonheur sans fin tout du long de leur vie... Jeudi a servi aux dernières sollicitations mais aussi au travail qui continue malgré la campagne.
Déjà vendredi matin le décompte des donations s'était de beaucoup amélioré mais ne donnait pas encore l'objectif requis. Amende honorable dans un contexte difficile et de tellement de raisons je cherchais les prétextes pour me justifier de ce résultat....
Le vendredi allait devenir une journée instantanée... Tellement de détails à terminer et ce temps qui ne cesse de se consommer... Au gré des choses à finir, décorations, comité de gestion en matinée, diner traditionnel avec les collègues de travail et mise en scène du dévoilement et les dollars en argent à quérir à la banque. Merci à mes adjoints qui me sont si précieux. J'ai des employés hors pairs qui me secondent et me permettent cette incartade d'un mois sous les girons de Centraide pendant la campagne annuelle. Je les remercie .
15h00 sonne et c'est le moment de monter au deuxième pour l'heure fatidique des résultats. Je dévoile les chiffres un à un en partant du dernier. Le 3, un 6, ensuite un 1 et sous le judicieux conseil de Claude, je dévoile le premier chiffre...un 2, ce qui augure très bien et celui des milliers, je dévoile un 4.
24163 $
Applaudissements soutenus, malgré l'objectif non atteint. Gérard Savard, directeur de l'entretien des véhicules, a offert gracieusement de donner le montant requis pour que l'objectif de 25 000 $ soit atteint. Cet élan de générosité a été accueilli avec joie et d'autres applaudissements. On a alors inscrit à la main ce nouveau résultat. Suzie Lehouillier s'en est chargée et une photo avec Gérard a permis d'immortaliser son geste altruiste.
Nous avons par la suite procédé au tirage des 90 prix par tirage auprès des donateurs, dans la joie, la bonne humeur et beaucoup de plaisir....
Je tiens à remercier tous les bénévoles qui ont aidé à la réussite de cet exploit. Je remercie tous les donateurs qui ont si généreusement participé. Je remercie les commanditaires qui ont permis de récompenser une partie des donateurs de leur geste... Je remercie aussi tous les employés du RTL, donateurs ou pas qui permettent à notre organisation d'être ce qu'elle est...même si la meilleure société de transport en Amérique est la STM... Le RTL est la société de transport la plus humaine et qui permet de dire que le travail d'équipe est une merveilleuse réussite chez nous...
Jamais je n'oublierai toutes les belles réalisations dans lesquels j'ai toujours apprécié participer...
Joyeuses Fêtes 2010 à tout le monde...
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dimanche, décembre 05, 2010
dimanche, novembre 28, 2010
La dernière Cène...
Mercredi le 24 novembre fut le dernier petit déjeuner Centraide du RTL que j'aurai accompli en tant que directeur de campagne auprès des employés.
Ce fut neuf années de service pour la cause Centraide, qui ont passé sans même que je m'en aperçoive réellement. La plus grande découverte fut pour moi de vivre cette douce effervescence qui se construit aux petites heures du matin au service de transport en commun pour la population.
Maintenant je sais par expérience qu'en tout temps, des travailleurs de mon entreprise se préparent, se démènent, se mettent en branle dans un secteur ou l'autre du territoire. Pour offrir le service dont nous sommes tous la raison d'être au RTL. Jamais je n'oublierai tous ces employés que j'ai vus au fil des ans dans ces petits déjeuners qui se dévouent pour le salaire certes mais pour la cause juste du service que l'on offre par le RTL...
Ainsi, comme ma présence est pour Centraide une fois par année, d'amasser des dons pour cette campagne que le RTL endosse aussi à juste titre, nous avons mis la table pour faire déjeuner les employés de Longueuil qui sont venus nous voir.
Le centre d'exploitaiton de Longueuil est maintenant beaucoup plus peuplé que Saint-Hubert... On le voit définitivement... Beaucoup plus de chauffeurs travaillent maintenant de Longueuil...
Un immense merci à Josette et Christine et leur conjoint qui ont donné au bénévolat une dimension toute particulière....
Merci à Luc Piché et les chauffeurs qui participent au café de la salle des chauffeurs de Longueuil.... Ils ont offert le café avec générosité...
Merci à Christine, Rolland et les autres chauffeurs qui à St-Hubert ont aussi offert le café avec la même générosité.
Merci à Éric Fournier, Gérard Savard, Melissa Desroches, David Lesnik, José Harel et Pierre BOulanger.....
Un immense merci à Roxann Mongeau qui se donne sans compter et je l'apprécie grandement. Je suis convaincu que la relève qu'elle apportera au RTL donnera un merveilleux élan de solidarité dans sa participation à Centraide...
Mais le plus gros des mercis va aux employés qui nous ont encouragés, qui ont si généreusement donné et qui nous ont permis encore une fois de justifier l'immense travail de bénévolat pour une cause qui est plus grande que nous... Une cause qui aide à soulager la misère d'indigents qui sont en un plus mauvais pétrin que nous ne le sommes.
Une dernière semaine encore pour la générosité....
Merci à tous les commanditaires qui ont encore donné généreusement pour le tirage du 3 décembre au centre administratif....
Ce fut neuf années de service pour la cause Centraide, qui ont passé sans même que je m'en aperçoive réellement. La plus grande découverte fut pour moi de vivre cette douce effervescence qui se construit aux petites heures du matin au service de transport en commun pour la population.
Maintenant je sais par expérience qu'en tout temps, des travailleurs de mon entreprise se préparent, se démènent, se mettent en branle dans un secteur ou l'autre du territoire. Pour offrir le service dont nous sommes tous la raison d'être au RTL. Jamais je n'oublierai tous ces employés que j'ai vus au fil des ans dans ces petits déjeuners qui se dévouent pour le salaire certes mais pour la cause juste du service que l'on offre par le RTL...
Ainsi, comme ma présence est pour Centraide une fois par année, d'amasser des dons pour cette campagne que le RTL endosse aussi à juste titre, nous avons mis la table pour faire déjeuner les employés de Longueuil qui sont venus nous voir.
Le centre d'exploitaiton de Longueuil est maintenant beaucoup plus peuplé que Saint-Hubert... On le voit définitivement... Beaucoup plus de chauffeurs travaillent maintenant de Longueuil...
Un immense merci à Josette et Christine et leur conjoint qui ont donné au bénévolat une dimension toute particulière....
Merci à Luc Piché et les chauffeurs qui participent au café de la salle des chauffeurs de Longueuil.... Ils ont offert le café avec générosité...
Merci à Christine, Rolland et les autres chauffeurs qui à St-Hubert ont aussi offert le café avec la même générosité.
Merci à Éric Fournier, Gérard Savard, Melissa Desroches, David Lesnik, José Harel et Pierre BOulanger.....
Un immense merci à Roxann Mongeau qui se donne sans compter et je l'apprécie grandement. Je suis convaincu que la relève qu'elle apportera au RTL donnera un merveilleux élan de solidarité dans sa participation à Centraide...
Mais le plus gros des mercis va aux employés qui nous ont encouragés, qui ont si généreusement donné et qui nous ont permis encore une fois de justifier l'immense travail de bénévolat pour une cause qui est plus grande que nous... Une cause qui aide à soulager la misère d'indigents qui sont en un plus mauvais pétrin que nous ne le sommes.
Une dernière semaine encore pour la générosité....
Merci à tous les commanditaires qui ont encore donné généreusement pour le tirage du 3 décembre au centre administratif....
lundi, novembre 22, 2010
Orage d'automne...
Samedi matin, 9h00 dans le bois, en train de couper, fendre et corder du bois pour l'évaporateur, un orage de grésil de met à se déverser sur nous. Éclairs et tonnerre avec un temps sombre d'automne, doublé de ce grésil ont bien failli me faire croire que la journée de corvée de bois allait tomber à l'eau...
Bien non, à peine quelques minutes plus tard, le vent a su chasser les nuages et remplacer ce sombre voile de noirceur par un soleil éclatant. Moi qui avais absolument besoin de cette corvée de bois pour remplir la remise pour la saison des sucres 2011. Huit ouvriers, frères et amis, se sont éreintés de 8 heures à 16 heures à traiter ce bois qui servira de combustible de la prochaine saison des sucres, uniquement du bois mort, prêt à brûler. Mission accomplie, la remise est pleine et déborde de toutes parts. Je suis convaincu que de nombreux ronflements se sont faits entendre dans les maisons de mes ouvriers de fortune dans la nuit de samedi à dimanche.
Je leur ai servi pour souper, ma spécialité, rôti de palette avec sauce au vin. Inutile de vous dire que le vin a coulé à flots pour remercier mes travailleurs de fin de semaine. Ils sont venus se dépenser sans compter, me permettant ainsi de faire une autre saison de sirop. Quelle joie de voir comment la solidarité et le travail en équipe font avancer les choses. C'est une des grandes réussites du RTL; qui est de maintenir ce travail d'équipes et cette solidarité, pour réaliser nos objectifs dans un contexte parfois difficile... La réussite est habituellement au rendez-vous, lorsque l'on travaille en équipe....
Petit déjeuner Centraide à Longueuil...
MERCREDI LE 24 NOVEMBRE 2010
DE 04H00 À 10H30
Salle des chauffeurs....
Nous serons là pour vous servir....
Soyons généreux...
Bien non, à peine quelques minutes plus tard, le vent a su chasser les nuages et remplacer ce sombre voile de noirceur par un soleil éclatant. Moi qui avais absolument besoin de cette corvée de bois pour remplir la remise pour la saison des sucres 2011. Huit ouvriers, frères et amis, se sont éreintés de 8 heures à 16 heures à traiter ce bois qui servira de combustible de la prochaine saison des sucres, uniquement du bois mort, prêt à brûler. Mission accomplie, la remise est pleine et déborde de toutes parts. Je suis convaincu que de nombreux ronflements se sont faits entendre dans les maisons de mes ouvriers de fortune dans la nuit de samedi à dimanche.
Je leur ai servi pour souper, ma spécialité, rôti de palette avec sauce au vin. Inutile de vous dire que le vin a coulé à flots pour remercier mes travailleurs de fin de semaine. Ils sont venus se dépenser sans compter, me permettant ainsi de faire une autre saison de sirop. Quelle joie de voir comment la solidarité et le travail en équipe font avancer les choses. C'est une des grandes réussites du RTL; qui est de maintenir ce travail d'équipes et cette solidarité, pour réaliser nos objectifs dans un contexte parfois difficile... La réussite est habituellement au rendez-vous, lorsque l'on travaille en équipe....
Petit déjeuner Centraide à Longueuil...
MERCREDI LE 24 NOVEMBRE 2010
DE 04H00 À 10H30
Salle des chauffeurs....
Nous serons là pour vous servir....
Soyons généreux...
mercredi, novembre 17, 2010
Un petit déjeuner parfait avec saucisses mais sans bacon...
La nuit de mardi à mercredi nous a inondé d'averses de pluie.
D'automne, froide et drue au gré des vents du pays.
Autroroutes désertes à trois heures du matin, direction Saint-Hubert.
Seul l'objectif compte, arriver à temps afin d'accueillir le premier chauffeur
avec café bien chaud et de quoi manger, mais surtout sourire et chaleur.
À quatre heures pile, c'est là l'objectif, bénévoles au poste et tout est vert.
La douce fébrilité et détermination de créer une activité de toutes pièces. Avec des aides précieuses, les choses se mettent en place et se lance une aventure chaque fois renouvelée de toute pièce. Par bonheur, la cause est bonne, elle nous dépasse tous, c'est la solidarité humaine qui est en cause. Celle qui consiste à reconnaître que donner et recevoir sont les seules grandes vertus de la vie. On donne, on reçoit. La vie est construite de cette façon. De l'atome au système solaire ou même vers la galaxie. Tout est échange, tout est partage et tout bouge. Rien n'est stagnant s'il n'est vivant. Centraide est un catalyseur d'énergie qui permet à des organismes d'aider. Corporativement, et solidairement, l'organisation appuie cette démarche et met en oeuvre un désir sincère d'aider.
Le déjeuner parfait ...
Café, rôties, fruits, jus, gâteaux, muffins, oeufs, fromage et saucisses mais ne manquait que la bacon....
Merci à tous les bénévoles, à tous les gens qui de près ou de loin font arriver les choses, à l'énergie qui circule entre les humains. Une reconnaissance très grande en ce qui a été fait ce matin en sachant qu'aucun effort n'est vain quand la cause est juste et bonne.
D'automne, froide et drue au gré des vents du pays.
Autroroutes désertes à trois heures du matin, direction Saint-Hubert.
Seul l'objectif compte, arriver à temps afin d'accueillir le premier chauffeur
avec café bien chaud et de quoi manger, mais surtout sourire et chaleur.
À quatre heures pile, c'est là l'objectif, bénévoles au poste et tout est vert.
La douce fébrilité et détermination de créer une activité de toutes pièces. Avec des aides précieuses, les choses se mettent en place et se lance une aventure chaque fois renouvelée de toute pièce. Par bonheur, la cause est bonne, elle nous dépasse tous, c'est la solidarité humaine qui est en cause. Celle qui consiste à reconnaître que donner et recevoir sont les seules grandes vertus de la vie. On donne, on reçoit. La vie est construite de cette façon. De l'atome au système solaire ou même vers la galaxie. Tout est échange, tout est partage et tout bouge. Rien n'est stagnant s'il n'est vivant. Centraide est un catalyseur d'énergie qui permet à des organismes d'aider. Corporativement, et solidairement, l'organisation appuie cette démarche et met en oeuvre un désir sincère d'aider.
Le déjeuner parfait ...
Café, rôties, fruits, jus, gâteaux, muffins, oeufs, fromage et saucisses mais ne manquait que la bacon....
Merci à tous les bénévoles, à tous les gens qui de près ou de loin font arriver les choses, à l'énergie qui circule entre les humains. Une reconnaissance très grande en ce qui a été fait ce matin en sachant qu'aucun effort n'est vain quand la cause est juste et bonne.
lundi, novembre 15, 2010
Petits déjeuners Centraide, Une tradition au RTL...
4h00 du matin, garage Satellite à Saint-Hubert... Je me pointe à la guérite pour y accueillir les premiers chauffeurs et leur rappeler la tenue du petit déjeuner Centraide mercredi, le 17 novembre. Eux se lèvent tôt et y deviennent habitués. Après 34 fois, parait-il, c'est le temps requis pour ancrer une habitude (bonne ou mauvaise), dans le cerveau. J'ai appris ça ce matin par un employé de l'entretien, fort gentil d'ailleurs. Vraiment pas facile, de se coucher tôt ni de se lever tôt...On devient assez facilement déphasé mais l'être humain, finalement s'adapte à tout, même à la misère.
Ce n'est quand même pas une raison pour maintenir la misère autour de soi quand on la voit ou qu'on la vit. Pour ce qui est de se lever tôt pour gagner sa vie, c'est une habitude, au moins louable même si pas agréable. Mais comme toute médaille, il y a toujours deux côtés. Il vaut mieux entretenir des habitudes saines... Je vous ferai remarquer que les chauffeurs qui sont là le matin aux aurores, ont la mine joyeuse et je m'en félicite, car je n'aurais pas aimer être accueilli avec une brique et un fanal. À 4h30, Roxann, notre future directrice de Centraide pour l'an prochain, est venue me rejoindre. Entre 4h00 et 4h30, seulement trois chauffeurs font un départ et dans la demi-heure qui suit, neuf se présentent encore... Par la suite, les départs se succèdent irrégulièrement mais à la queueleuleu et c'est un roulis de chauffeurs qui viennent démarrer la journée pour transporter notre clientèle...
L'objectif de notre présence matinale est de rappeler aux chauffeurs que le traditionnel petit déjeuner est de retour, mercredi matin. Je suis convaincu que de nous voir, souffrir comme eux du lever matinal, les fait sourire un peu. Ces déjeuners, une tradition vieille de plus de 10 ans maintenant au RTL. Et les petits déjeuners se font dans les salles des chauffeurs permettant de rejoindre directement, cette force de première ligne que sont nos chauffeurs. Il faut savoir le reconnaître, ils sont sur la ligne de feu.
Si on suit la chaîne opérationnelle au RTL, il faut commencer par les chauffeurs, ils sont le maillon le plus direct de toute l'organisation, mise à part notre clientèle. Sans chaufeurs, pas besoin de directeur général, pas besoins de cadres, pas besoins d'employés de bureau, pas besoin d'entretien ni d'immeubles. Pas de chèques de paie, pas d'informatique, ni même besoin d'autobus sans les chauffeurs qui conduisent nos concitoyens... Inutile de dire que notre raison d'être à tous au RTL, est de permettre aux chauffeurs d'accomplir leur prestation de service pour le client citoyen. En tenant compte de sa propre capacité à payer, toute l'organisation est axée vers le service à rendre à cette clientèle active.
Puisque le chauffeur est notre ambassadeur, le point d'ancrage entre le service offert et le service rendu, nous sommes tous des ressources qui s'activent par nos services afin de contribuer à la réussite de la prestation de service des chauffeurs... Donc cette tradition des petits déjeuners, pour la cause Centraide, s'inscrit dans un grand respect et la reconnaissance de cette fonction importante dans notre organisation et aux heures si matinales de leurs prestations.
MERCREDI LE 17 NOVEMBRE
SALLE DES CHAUFFEURS SAINT-HUBERT
04H00 À 10H00
NOUS SERVONS LE DÉJEUNER À TOUS...
Mais n'oubliez pas que nous sommes tous importants au bon fonctionnement de l'entreprise et n'oublions pas les valeurs fondamentales de l'organisation... Le respect et la responsabilisation de tous les employés du RTL. C'est ainsi que nous formons une grande équipe qui performe et qui comble le besoin créé par notre raison d'être.
Ce n'est quand même pas une raison pour maintenir la misère autour de soi quand on la voit ou qu'on la vit. Pour ce qui est de se lever tôt pour gagner sa vie, c'est une habitude, au moins louable même si pas agréable. Mais comme toute médaille, il y a toujours deux côtés. Il vaut mieux entretenir des habitudes saines... Je vous ferai remarquer que les chauffeurs qui sont là le matin aux aurores, ont la mine joyeuse et je m'en félicite, car je n'aurais pas aimer être accueilli avec une brique et un fanal. À 4h30, Roxann, notre future directrice de Centraide pour l'an prochain, est venue me rejoindre. Entre 4h00 et 4h30, seulement trois chauffeurs font un départ et dans la demi-heure qui suit, neuf se présentent encore... Par la suite, les départs se succèdent irrégulièrement mais à la queueleuleu et c'est un roulis de chauffeurs qui viennent démarrer la journée pour transporter notre clientèle...
L'objectif de notre présence matinale est de rappeler aux chauffeurs que le traditionnel petit déjeuner est de retour, mercredi matin. Je suis convaincu que de nous voir, souffrir comme eux du lever matinal, les fait sourire un peu. Ces déjeuners, une tradition vieille de plus de 10 ans maintenant au RTL. Et les petits déjeuners se font dans les salles des chauffeurs permettant de rejoindre directement, cette force de première ligne que sont nos chauffeurs. Il faut savoir le reconnaître, ils sont sur la ligne de feu.
Si on suit la chaîne opérationnelle au RTL, il faut commencer par les chauffeurs, ils sont le maillon le plus direct de toute l'organisation, mise à part notre clientèle. Sans chaufeurs, pas besoin de directeur général, pas besoins de cadres, pas besoins d'employés de bureau, pas besoin d'entretien ni d'immeubles. Pas de chèques de paie, pas d'informatique, ni même besoin d'autobus sans les chauffeurs qui conduisent nos concitoyens... Inutile de dire que notre raison d'être à tous au RTL, est de permettre aux chauffeurs d'accomplir leur prestation de service pour le client citoyen. En tenant compte de sa propre capacité à payer, toute l'organisation est axée vers le service à rendre à cette clientèle active.
Puisque le chauffeur est notre ambassadeur, le point d'ancrage entre le service offert et le service rendu, nous sommes tous des ressources qui s'activent par nos services afin de contribuer à la réussite de la prestation de service des chauffeurs... Donc cette tradition des petits déjeuners, pour la cause Centraide, s'inscrit dans un grand respect et la reconnaissance de cette fonction importante dans notre organisation et aux heures si matinales de leurs prestations.
MERCREDI LE 17 NOVEMBRE
SALLE DES CHAUFFEURS SAINT-HUBERT
04H00 À 10H00
NOUS SERVONS LE DÉJEUNER À TOUS...
Mais n'oubliez pas que nous sommes tous importants au bon fonctionnement de l'entreprise et n'oublions pas les valeurs fondamentales de l'organisation... Le respect et la responsabilisation de tous les employés du RTL. C'est ainsi que nous formons une grande équipe qui performe et qui comble le besoin créé par notre raison d'être.
jeudi, novembre 11, 2010
Mission de bénévolat à la mission Old Brewery
Tout en retrait, comme cachée au yeux du commun des mortels, la mission est dans tous les sens du terme, un refuge pour les sans-abris. Le 915 rue Clark est une bâtisse d’une autre époque qui a survécu aux pics des démolisseurs mais qui remplit une œuvre qui m’a fait voir les itinérants bien différemment. En France, on les nomme SDF, sans domicile fixe. Au Québec et en ce lieu ils peuvent avoir un domicile fixe, cette mission ou un autre refuge et ils deviennent éligibles au bien-être social.
Cela leur permet soit de recevoir leur chèque d’assistance sociale à cet endroit ou imaginez, même par dépôt direct, dans le compte de banque de leur choix. Le filet social existe pour tous les indigents tant qu’ils sont, de bonne volonté et aptes à en faire la demande. Dans ce lieu où les rejetés sont clients, il y règne une atmosphère qui fait petit pincement dans nos certitudes de gens fortunés. Habituellement, au hasard de nos pas, dans les rues du centre-ville on y croise des indigents. Ici, ils se retrouvent agglutinés pour leur pitance quotidienne et se doivent de conserver leur place pour chaque nuitée…
J’arrive vers 15h45, me stationne dans la ruelle, à l’endroit indiqué, et très peu rassuré je me dirige vers la porte d’entrée. J’y croise une trentaine de clients qui sont disséminés et qui attendent le signal d’entrée. La porte est barrée et il faut montrer patte blanche pour y pénétrer par contre, le bénévole que je suis, est attendu. Tout comme 13 autres bénévoles qui viennent ce soir, prêter main forte pour servir plusieurs centaines de repas à ces démunis. Nous sommes pris en charge par Jean, un gentil monsieur qui sous sa casquette a des airs de commandant. Il nous invite à la table la plus éloignée de la cuisine et nous dit simplement de ne pas laisser de clients s’asseoir à notre table. Sans prétention mais sûr de lui, il nous signifie que c’est tout d’abord, au tour d’une partie des résidents de venir manger et que notre service et mission se fera après la visite des lieux.
Chacun des résidents, se mettent en rang très docilement et dans leur cabaret, reçoivent leur repas, qui vu de loin, me semble bien copieux. Jean nous revient, nous offre de déposer nos manteaux en sécurité et nous voilà partis pour la visite guidée. Cette organisation de si longue date est structurée et tout y est bien synchronisé. Cette brasserie désaffectée qui a été transformée en un collège de la survie. Le rez-de-chaussée comporte les bureaux, les cuisines et la cafétéria…on y décompte une centaine de places assises en rangées bien placées.
Nous montons au premier étage, on s’arrête au haut de l’escalier et en bon guide, Jean nous décrit les différentes particularités de la mission. À cet étage, trois dortoirs avec douches contigues et avant d’y arriver, un local qui contient des matelas de plancher sont empilés. Les intoxiqués, trop saouls ou gelés de pillules/cocktails foudroyants y sont accueillis mais dorment par terre, ils ne risquent pas ainsi de se blesser. Le dortoir est rempli de lit à deux étages. Chacun a son lit numéroté qu’il se doit de garder tant qu’il revient de soir en soir, certains y sont depuis des années. Draps et taies d’oreillers sont lavés une fois par semaine. Si un soir, un itinérant ne vient pas s’y coucher à 9 heures au couvre-feu, on enlève draps et couverture et il perd sa priorité. Il devra se réinscrire, ainsi va la discipline. Tout ce beau monde doit avant la fermeture des feux, passer sous la douche. Malheur à ceux qui ne s’y contraignent (et chacun est numéroté et contrôlé). Avant l’heure fatidique, celui n’est pas passé aux douches est identifié bien facilement, on va à son lit et on lui propose deux choix : Il prend la porte des douches ou il prend la porte de la mission séance tenante.
Inutile de vous dire que le choix est habituellement assez facile par les froids qui nous accompagnent déjà en cette saison. Donc, à 10 heures tout s’éteint et le sommeil de la nuit est leur seul dernier copain. À 6h30 du matin, le réveil, ils ont le déjeuner à 7h00 et la panse bien remplie, à 7h30 ils doivent être repartis…
Je ne vous décris que la routine des itinérants qui vivent au premier étage. La mission contient cinq étages et tout y est orchestré. Pour accéder au cinquième étage, il faut participer à un programme de réinsertion, alors vous y avez droit de séjour…. Nourri, lavé, hébergé et programmé…rien de militaire mais juste une discipline que la rue ne donne pas. Si vous entrez dans le rang de la réinsertion, vous pouvez accéder aux étages, 4, 3 ou 2 et y avoir un peu plus mais déjà vous devrez remettre 25 % de votre chèque d’assistance et vous êtes sur la voie de pouvoir vous retrouver en HLM et en réintégration sociale.
Pour faire fonctionner la mission, pas de bénévole, imaginezcette situation, pas de cuisto quand il y a 400 indigents qui attendent pour manger. Des employés font fonctionner la machine et ce rondement. Des bénévoles (comme moi ce soir) ne servent que les repas du soir et le tout de façon fort orchestrée sous la gouverne de Jean. Un calendrier affiche le mois de novembre et chaque soir est désservi par une compagnie et ses bénévoles. La veille c’était l’Union des Municipalités et demain une firme d’avocats. Un don corporatif de 1000 dollars et 14 bénévoles est le prix à payer pour une compagnie afin d’offrir du bénévolat !
Jean nous divise en deux groupes. Le premier groupe de 12 forme la chaîne pour servir les assiettes et le groupe de 2 s’occupe de servir le café. Quelle organisation ! Munis de leur walkie-talkie Jean et ses adjoints, se communiquent les instructions. Jean nous explique comment fonctionner et quand notre chaîne est prête, Jean lance dans sa radio, «Faites-les entrer» nous sommes tout au bout de la cafétéria, une chaîne de bénévoles prêts et motivés, avec nos gants alimentaires. Les indigents passent devant nous avec nos tabliers bien pressés (que nous pourrons tous garder en souvenir). Ceux qui me connaissent savent que je ne peux ni m’empêcher de leur sourire et ni de les saluer. Par contre beaucoup de ces gens évitent notre regard, ce que je me permets de respecter tout autant. Quand les premières tablées sont assises, les assiettes passent de main à main des bénévoles pour aboutir à chaque convive. En arrivant à table le client a déjà une tasse pour le café, un bol qui contient le dessert, ma foi appétissant ainsi qu’un sachet avec cuillères, couteau et fourchette en plastique. Donc, une fois assis, ils reçoivent une assiette comble et du café bien chaud (pré sucré et lait incorporé)
Dès que deux tablées sont servies, la chaîne se déplace vers deux autres tablées. Quelle organisation ! Plus la chaîne de bénévoles se rapproche du centre de la cafétéria, moins la chaîne est longue, alors Jean retire quelques maillons et déjà, se prépare la desserte des premières tablées servies. Les indigents n’ont que 15 minutes pour manger. Les bénévoles écartés prennent bacs et torchons javellisés et on vide les premières tables déjà libérées pour y remonter tasses, bols de dessert et ustensiles pour d’autres clients. Ainsi de suite, le service se fait en même temps que la desserte, la cafétéria peut recevoir 112 personnes à pleine capacité et de nombreuses tablées se succèdent jusqu’à ce que tous les clients non payants aient été rassasiés. J’en ai même vu une me faire refuser une assiette, la dame me disant qu’elle est végétarienne, je reprends la pitance et Jean ramène une assiette sans viande pour la dame maintenant toute satisfaite… Quelle organisation !
Quand les derniers ont été servis, on respire et toutes les tables sont nettoyées et prêtes pour le prochain repas. Nous avons eu le privilège de souper avec les cuisiniers, ce qui est encourageant (quand les cuisiniers mangent ce qu’ils servent, c’est plus rassurant) et nous permet de constater que la bouffe y est sans prétention mais de qualité. Nous avons eu droit à du café plus régulier, non pré-mélangé, une salade variée, sinon le repas fut le même.
Mon expérience a été enrichissante et des plus motivantes. Je garde en tête et en mon cœur, une foule de sentiments et de pensées qui viennent élargir la perspective de ma vision et de ma perception. Saviez-vous qu’il y a 14,000 sans abris à Montréal, que la mission Old Brewery en réinsère environ 400 par année mais que le rang des indigents ne cesse de s’accroître. La mission en nourit environ 400 par soir, les autres vont aux autres refuges ou missions.
Oh, une dernière information, à l’avenir, quand un indigent vous demandera de l’argent au coin d’une rue, ce ne sera sûrement pas pour aller manger, personne ne meurt de faim à Montréal, la maison Bonneau ouvre à 9h00 et tous peuvent y manger, la maison du père ouvre à 10h00, la maison Bonneau ré-ouvre à 16h00 et la mission Old Brewery ouvre à 17h30. Personne n’est refusé, aucune question n’est posée et ils ont de quoi manger. Mais évidemment, ils ne servent pas de boissons alcoolisées !
Cela leur permet soit de recevoir leur chèque d’assistance sociale à cet endroit ou imaginez, même par dépôt direct, dans le compte de banque de leur choix. Le filet social existe pour tous les indigents tant qu’ils sont, de bonne volonté et aptes à en faire la demande. Dans ce lieu où les rejetés sont clients, il y règne une atmosphère qui fait petit pincement dans nos certitudes de gens fortunés. Habituellement, au hasard de nos pas, dans les rues du centre-ville on y croise des indigents. Ici, ils se retrouvent agglutinés pour leur pitance quotidienne et se doivent de conserver leur place pour chaque nuitée…
J’arrive vers 15h45, me stationne dans la ruelle, à l’endroit indiqué, et très peu rassuré je me dirige vers la porte d’entrée. J’y croise une trentaine de clients qui sont disséminés et qui attendent le signal d’entrée. La porte est barrée et il faut montrer patte blanche pour y pénétrer par contre, le bénévole que je suis, est attendu. Tout comme 13 autres bénévoles qui viennent ce soir, prêter main forte pour servir plusieurs centaines de repas à ces démunis. Nous sommes pris en charge par Jean, un gentil monsieur qui sous sa casquette a des airs de commandant. Il nous invite à la table la plus éloignée de la cuisine et nous dit simplement de ne pas laisser de clients s’asseoir à notre table. Sans prétention mais sûr de lui, il nous signifie que c’est tout d’abord, au tour d’une partie des résidents de venir manger et que notre service et mission se fera après la visite des lieux.
Chacun des résidents, se mettent en rang très docilement et dans leur cabaret, reçoivent leur repas, qui vu de loin, me semble bien copieux. Jean nous revient, nous offre de déposer nos manteaux en sécurité et nous voilà partis pour la visite guidée. Cette organisation de si longue date est structurée et tout y est bien synchronisé. Cette brasserie désaffectée qui a été transformée en un collège de la survie. Le rez-de-chaussée comporte les bureaux, les cuisines et la cafétéria…on y décompte une centaine de places assises en rangées bien placées.
Nous montons au premier étage, on s’arrête au haut de l’escalier et en bon guide, Jean nous décrit les différentes particularités de la mission. À cet étage, trois dortoirs avec douches contigues et avant d’y arriver, un local qui contient des matelas de plancher sont empilés. Les intoxiqués, trop saouls ou gelés de pillules/cocktails foudroyants y sont accueillis mais dorment par terre, ils ne risquent pas ainsi de se blesser. Le dortoir est rempli de lit à deux étages. Chacun a son lit numéroté qu’il se doit de garder tant qu’il revient de soir en soir, certains y sont depuis des années. Draps et taies d’oreillers sont lavés une fois par semaine. Si un soir, un itinérant ne vient pas s’y coucher à 9 heures au couvre-feu, on enlève draps et couverture et il perd sa priorité. Il devra se réinscrire, ainsi va la discipline. Tout ce beau monde doit avant la fermeture des feux, passer sous la douche. Malheur à ceux qui ne s’y contraignent (et chacun est numéroté et contrôlé). Avant l’heure fatidique, celui n’est pas passé aux douches est identifié bien facilement, on va à son lit et on lui propose deux choix : Il prend la porte des douches ou il prend la porte de la mission séance tenante.
Inutile de vous dire que le choix est habituellement assez facile par les froids qui nous accompagnent déjà en cette saison. Donc, à 10 heures tout s’éteint et le sommeil de la nuit est leur seul dernier copain. À 6h30 du matin, le réveil, ils ont le déjeuner à 7h00 et la panse bien remplie, à 7h30 ils doivent être repartis…
Je ne vous décris que la routine des itinérants qui vivent au premier étage. La mission contient cinq étages et tout y est orchestré. Pour accéder au cinquième étage, il faut participer à un programme de réinsertion, alors vous y avez droit de séjour…. Nourri, lavé, hébergé et programmé…rien de militaire mais juste une discipline que la rue ne donne pas. Si vous entrez dans le rang de la réinsertion, vous pouvez accéder aux étages, 4, 3 ou 2 et y avoir un peu plus mais déjà vous devrez remettre 25 % de votre chèque d’assistance et vous êtes sur la voie de pouvoir vous retrouver en HLM et en réintégration sociale.
Pour faire fonctionner la mission, pas de bénévole, imaginezcette situation, pas de cuisto quand il y a 400 indigents qui attendent pour manger. Des employés font fonctionner la machine et ce rondement. Des bénévoles (comme moi ce soir) ne servent que les repas du soir et le tout de façon fort orchestrée sous la gouverne de Jean. Un calendrier affiche le mois de novembre et chaque soir est désservi par une compagnie et ses bénévoles. La veille c’était l’Union des Municipalités et demain une firme d’avocats. Un don corporatif de 1000 dollars et 14 bénévoles est le prix à payer pour une compagnie afin d’offrir du bénévolat !
Jean nous divise en deux groupes. Le premier groupe de 12 forme la chaîne pour servir les assiettes et le groupe de 2 s’occupe de servir le café. Quelle organisation ! Munis de leur walkie-talkie Jean et ses adjoints, se communiquent les instructions. Jean nous explique comment fonctionner et quand notre chaîne est prête, Jean lance dans sa radio, «Faites-les entrer» nous sommes tout au bout de la cafétéria, une chaîne de bénévoles prêts et motivés, avec nos gants alimentaires. Les indigents passent devant nous avec nos tabliers bien pressés (que nous pourrons tous garder en souvenir). Ceux qui me connaissent savent que je ne peux ni m’empêcher de leur sourire et ni de les saluer. Par contre beaucoup de ces gens évitent notre regard, ce que je me permets de respecter tout autant. Quand les premières tablées sont assises, les assiettes passent de main à main des bénévoles pour aboutir à chaque convive. En arrivant à table le client a déjà une tasse pour le café, un bol qui contient le dessert, ma foi appétissant ainsi qu’un sachet avec cuillères, couteau et fourchette en plastique. Donc, une fois assis, ils reçoivent une assiette comble et du café bien chaud (pré sucré et lait incorporé)
Dès que deux tablées sont servies, la chaîne se déplace vers deux autres tablées. Quelle organisation ! Plus la chaîne de bénévoles se rapproche du centre de la cafétéria, moins la chaîne est longue, alors Jean retire quelques maillons et déjà, se prépare la desserte des premières tablées servies. Les indigents n’ont que 15 minutes pour manger. Les bénévoles écartés prennent bacs et torchons javellisés et on vide les premières tables déjà libérées pour y remonter tasses, bols de dessert et ustensiles pour d’autres clients. Ainsi de suite, le service se fait en même temps que la desserte, la cafétéria peut recevoir 112 personnes à pleine capacité et de nombreuses tablées se succèdent jusqu’à ce que tous les clients non payants aient été rassasiés. J’en ai même vu une me faire refuser une assiette, la dame me disant qu’elle est végétarienne, je reprends la pitance et Jean ramène une assiette sans viande pour la dame maintenant toute satisfaite… Quelle organisation !
Quand les derniers ont été servis, on respire et toutes les tables sont nettoyées et prêtes pour le prochain repas. Nous avons eu le privilège de souper avec les cuisiniers, ce qui est encourageant (quand les cuisiniers mangent ce qu’ils servent, c’est plus rassurant) et nous permet de constater que la bouffe y est sans prétention mais de qualité. Nous avons eu droit à du café plus régulier, non pré-mélangé, une salade variée, sinon le repas fut le même.
Mon expérience a été enrichissante et des plus motivantes. Je garde en tête et en mon cœur, une foule de sentiments et de pensées qui viennent élargir la perspective de ma vision et de ma perception. Saviez-vous qu’il y a 14,000 sans abris à Montréal, que la mission Old Brewery en réinsère environ 400 par année mais que le rang des indigents ne cesse de s’accroître. La mission en nourit environ 400 par soir, les autres vont aux autres refuges ou missions.
Oh, une dernière information, à l’avenir, quand un indigent vous demandera de l’argent au coin d’une rue, ce ne sera sûrement pas pour aller manger, personne ne meurt de faim à Montréal, la maison Bonneau ouvre à 9h00 et tous peuvent y manger, la maison du père ouvre à 10h00, la maison Bonneau ré-ouvre à 16h00 et la mission Old Brewery ouvre à 17h30. Personne n’est refusé, aucune question n’est posée et ils ont de quoi manger. Mais évidemment, ils ne servent pas de boissons alcoolisées !
jeudi, octobre 28, 2010
Journée Champêtre de la campagne 2009
Une magnifique journée chaude et ensoleillée de septembre 2010 a permis de vivre une merveilleuse visite montérégienne entre les montagnes de Saint-Hilaire et de Rougemont. Tous les invités gagnants ont été fidèles au rendez-vous à l'heure dite et l'autobus toute reluisante en un si beau samedi a pris le chemin pour une randonnée des plus agréable...
Comme à l'habitude, j'ai souhaité la bienvenue aux gagnants et à leur invité. La bonne humeur était au rendez-vous et le trajet se fit avec joie et plein d'intrigues... En effet, je remets à mes invités des jeux de mots, histoire d'occuper leur esprit en éveil :)
----------------------
Merci à notre commanditaire Productions Électroniques qui a rendu possible cette belle journée...
Merci Marcel et Line....
Merci aussi à nos bénévoles Centraide du RTL, Marise Bélanger et Ginette Boulanger, Josette Nantel et Christine, qui se sont partagées la conduite de l'autobus, l'une à l'aller et l'autre au retour.
Une si belle journée avec de si belles gens....
Si tous ont apprécié comme je l'ai moi-même aimé, alors, mission acomplie....
Je ne peux passer sous silence, l'agréable moment que fut la visite du vignoble, où les vendanges avaient déjà commencé. Une année exceptionnelle, pour tous les vignerons du Québec. Inutile de vous dire que mon vigneron de frère a montré sa récolte avec fierté.... et nous avons goûté le vin rouge de l'an dernier... L'année 2010 aura été sa plus belle récolte de raisins.
Souhaitons que l'année soit pour Centraide et notre campagne au RTL, tout aussi abondante....
Comme à l'habitude, j'ai souhaité la bienvenue aux gagnants et à leur invité. La bonne humeur était au rendez-vous et le trajet se fit avec joie et plein d'intrigues... En effet, je remets à mes invités des jeux de mots, histoire d'occuper leur esprit en éveil :)
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Merci à notre commanditaire Productions Électroniques qui a rendu possible cette belle journée...
Merci Marcel et Line....
Merci aussi à nos bénévoles Centraide du RTL, Marise Bélanger et Ginette Boulanger, Josette Nantel et Christine, qui se sont partagées la conduite de l'autobus, l'une à l'aller et l'autre au retour.
Une si belle journée avec de si belles gens....
Si tous ont apprécié comme je l'ai moi-même aimé, alors, mission acomplie....
Je ne peux passer sous silence, l'agréable moment que fut la visite du vignoble, où les vendanges avaient déjà commencé. Une année exceptionnelle, pour tous les vignerons du Québec. Inutile de vous dire que mon vigneron de frère a montré sa récolte avec fierté.... et nous avons goûté le vin rouge de l'an dernier... L'année 2010 aura été sa plus belle récolte de raisins.
Souhaitons que l'année soit pour Centraide et notre campagne au RTL, tout aussi abondante....
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