mardi, novembre 24, 2009

Milieu de campagne...

Un automne qui se donne des airs d'été,
ce n'est pas à dédaigner.

Ce samedi, Odette et moi, avons passé une merveilleuse journée.
Recevoir une amitié précieuse dans un décor enchanteur.
Sentir la chaleur du soleil me caresser l'intérieur des yeux...
Boire l'air pur à gorge déployée, plein les poumons.
Sentir les chaleurs d'automne, douces comme l'été...
Terminer sa soirée en vins et sortie de restaurant intime,
comment ne pas aimer la vie, comment ne pas apprécier,
les douceurs que la terre nous procure....

Comment puis-je ne pas trouver la vie désagréable ?

Je dis souvent à Odette, lorsqu'elle me souligne que nous en faisons trop...que nous n'arrêtons jamais. Je lui réponds: "Le jour où j'arrêterai d'être actif, d'avoir des projets, de donner autour de moi ou de recevoir...Je crois que c'est la mort qui s'approchera de moi."

La vie est dans le mouvement, dans l'action et dans le changement....
Nous sommes sur la terre, un feu roulant de changements et de mouvements.
Plus la terre tourne de fois autour du soleil, plus les jours et les années passent,
plus ma soif de vivre est grande et plus je me fabrique des occasions de bonheur....

Juste de transmettre dans ces lignes, mes états d'âme est une joie...
Juste de travailler à améliorer notre petit monde au travail est une joie...
Juste de partager avec ses collègues ses activités est une joie...

Bien sûr...ce n'est pas tous les jours si facile, pas tous les jours avec la même intensité de joie. La perception de notre vie est changeante, elle est inégale mais quelle importance, ce qui compte, c'est d'apprécier sa vie, ses activités et ses actions, quelles qu'elles soient....

Dimanche, avec mon voisin, je marche le bois dans l'érablière pour y évaluer des chemins pour sortir le bois qui devra être récolté. Tout bonnement, en déambulant parmi les repousses du boisé, je sens une douleur à l'oeil, une petite branche m'égratigne l'oeil gauche et me voilà presque handicapé. Un rien, peut nous faire basculer, je pleure non pas de souffrance mais du larmoiement de mon oeil. J'ai passé une soirée et une nuit d'enfer. Lundi matin, amoché et sans sommeil, je trouve un ophtalmologiste qui me diagnostique une égratignure de la couche supérieure de la cornée et un antibiotique trois fois par jour. Une dernière visite mercredi matin et le tout devrait être rétabli.

Je vous raconte ceci, uniquement en guise d'exemple. Comme quoi, tout peut basculer du jour au lendemain et que rien n'est acquis, tout change sans arrêt.

Jeudi matin, petit déjeuner à Longueuil. Le café sera une gracieuseté du café Bonne Cause. Un gros merci à Luc Piché et ses confrères qui offrent à Centraide, cette belle commandite....Merci Café Bonne Cause.

1 commentaire:

guylbois a dit...

Il vient un temps ou chaque particule de bonheur , chaque p’tit moment de bien-être prennent une plus grande importance !!!
Déjà sur le petit chemin de terre, on s’y rapproche . À peine un léger tournant et oups ! la vie en ligne directe …sans détour, sans interférence !
Merci à vous Odette et Guy pour ce coin de pays, pour la conjugaison du verbe agir au présent, pour l’accompagnement à l’autre, pour les douces folies, le bois, les odeurs, cette étendue de chaleur, la musique , la liberté, la quête de la patente à atteindre , le partage de votre table et pour cette amitié précieuse….