mercredi, novembre 07, 2007

Nul n'est à l'abri d'être sans abri ou démuni !






Aujourd'hui nous sommes des travailleurs remplis d'énergie, de vitalité et d'activités. Les tournants de la vie réservent aux individus parfois de grandes joies ou des situations pas toujours enviables. On préfère tous considérer que les choses de la vie sont stables et ne changent presque pas. J'aime imaginer que la vie coule lentement sur mes épaules sans heurt et en douceur et que rien de grave ne vienne perturber mon bonheur de vivre.



Malheureusement, il arrive des événements radicaux, brusques et inattendus qui viennent bouleverser nos vies. Parfois on s'en sort rapidement comme un équilibriste qui reprend pied. Quand le malheur s'abat, un rien peut nous faire basculer vers le goufre et la descente peut parfois prendre des allures accablantes. Heureusement, la majorité d'entre nous, jonglons avec les événements avec plus ou moins de brio et c'est ce qui rend la vie si riche. Nous sommes souvent comme des "Cirques du Soleil" qui ont le vent dans les voiles et qui voguons de réussite en réussite et il faut se le souhaiter.



Il faut comprendre ceux qui ont vécu des travers et qui ne s'en sont pas sortis complètement. Ils vivent souvent un malaise temporaire qui peut leur paraître permanent. La société en compte des tonnes. Centraide en aide, uniquement dans le Grand Montréal, plus de 500,000. Pas une aide aveugle ou bête, en donnant simplement vos sous mais en appuyant des organismes existants et reconnus, qui ont une mission sociale, qui se sont donnés des valeurs, des moyens mais surtout, des bénévoles qui centrent leurs énergies dans des secteurs sociaux aussi divers que le nombre de malaises qui frappent les individus en problème.



J'ai été particulièrement sensible aux problèmes des milliers de Californiens qui viennent de vivre une situation qui les a troublés au plus haut point. Des milliers d'habitations luxueuses, des commerces, des centres communautaires ou des hopitaux qui ont été réduits en cendre en moins de quelques jours. Ces citoyens sont pour la plupart riches et très bien pourvus et la vie les malmène pourtant royalement. Pas loin d'un demi-million ont été déplacés et se sont retrouvés sans abris. La plupart se relèveront et reprendront le collier mais combien parmi eux ont subi un traumatisme et ne se remettront jamais de cette épreuve ?



En effet, mes vacances d'été m'ont permis de sillonner le sud de la Californie. Les comtés et les villes touchés par les incendies font partie des endroits merveilleux que nous avons visités. Escondido, en est un bel exemple, petite ville banlieue de San Diego fut parmi les zones les plus touchées. Nous avons séjourné deux jours dans cette très agréable ville entourée de collines et vallons habités qui actuellement ont été entièrement ravagés par les feux de broussailles.

Il y a sans arrêt des catastrophes ou des événements qui bouleversent des vies, quelques fois collectivement mais souvent personnellement.

Non, rien ne nous prémunit des aléas de la vie. Il faut donc apprécier ce qui nous permet de vivre une vie agréable et paisible et rester sensible aux démunis. Apprécions notre travail et nos occupations non pas qu'ils nous rendent nécessairement riches mais ils nous permettent d'avoir une vie remplie et gratifiante. Notre milieu de travail au RTL est parmi les les plus enviés dans la société. Notre secteur d'activité est propice à la réalisation de soi et permet une vie sociale agréable. N'ayons pas peur de le reconnaître sans gêne.


Donnons généreusement, le résultat ne peut qu'être bénéfique à l'épanouissement de la communauté du Grand Montréal !


Sans l'aide des milliers de bénévoles de Centraide et des organismes qui sont aidés, imaginez combien il nous faudrait débourser en taxes ou impôts pour seulement gérer l'ensemble des activités couvertes par les soins des organismes que Centraide fait agir. Croyez-vous vraiment que nos gouvernements pourraient soulager toutes les blessures qui viennent sans arrêt frapper tout un chacun ? Sans tous les organismes qui répondent aux besoins multiples de notre société moderne, aurions-nous cette paix sociale actuelle qui nous permet d'évoluer dans ce monde si changeant ?

Je tenterai au fil des jours de la campagne, de laisser libre cours à mon désir d'exprimer le plus possible notre vie courante.

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