jeudi, novembre 23, 2006

Une heure du matin.

Quelques mots avant de me lancer vers le dernier petit déjeuner. Ça fait plus d'une heure que je tente de me rendormir et impossible. Je me repose mais le sommeil n'est plus au rendez-vous. J'aimerais savoir si c'est l'imminence du départ pour le centre Longueuil avec mes victuailles, l'énervement du départ pour Antigua et le chaud soleil du sud ou simplement le rhume qui vient de me tomber dessus.

Ce matin au réveil, en fait mon lever de mercredi, tout était normal. Je me suis levé très tôt pour une journée de familiarisation sur le projet vente et perception (carte à puce) et à huit heures, la place Bonaventure m'accueillait et je me rendais au huitième étage. L'avant-midi s'est très bien passé au dîner, Hélène Gagnon, Paul Coulombe, sommes allés aux halles de la gare pour luncher et sommes passés par le "passage" pour enfin aboutir en face de la gare et coup sur coup, on rencontre Donald Deschênes qui avec son petit sac, revenait de magasiner. Nous nous sommes salués cordialement et promis de se revoir éventuellement.

Donald a été prêté à l'ATUQ pour le projet des achats regroupés d'autobus et il y finira sa carrière, je crois, dans un bel aménagement dans les bureaux de la STM. Il y a belles lurettes que je connais maintenant Donald. Il y a près de quinze ans, nous avons ensemble avec Pierre Dauphinais, défini les besoins et monté le devis technique du projet de la gestion des fluides. Par la suite, nous avons aussi travaillé étroitement dans le projet radiocommunication en y faisant les mêmes travaux, besoins et devis technique.

À peine quelques secondes s'écoulèrent après cette rencontre inopinée qu'un inconnu aborde Paul et lui serre cordialement la main. C'était un de ses collègues, directeur du CN qu'il avait comme confrère il y avait aussi près d'une quinzaine d'années. Paul était directeur technique au niveau des trains et lui, directeur technique au niveau des wagons. Le monde est non seulement petit mais il nous place au milieu de situations qui me fait penser que le hasard ou certains mécanismes nous jouent des sacrés bons tours de passe-passe, juste pour nous embêter. Je veux dire par là, nous impressionner.

Enfin nous avons dîné, jasé un bon coup et retourné à notre session. C'est là que tout a basculé. Le nez s'est mis à me piquer, couler, pleurer et j'avais par chance des kleenex et le reste de l'après-midi fut comme un torrent du printemps, j'avais l'impression que mon nez était devenu un fleuve ou un érable qui coule.

Je vais laisser faire le reste des détails mais j'étais bien content de repartir, reprendre ma voiture, retourner sur la rive-sud et rechercher les victuailles qui m'attendaient à la fruiterie-boucherie de monsieur Gagné, rue Sainte-Hélène.

Je vous laisse donc pour une bonne douche, mes beans et le train-train qui recommence et ce avant d'être en retard. Je ne me relis même pas, si il y a des fautes, je les corrigerai plus tard.

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